Loin de s'appuyer uniquement sur son passé historique, la marque s'efforce d'innover au fil des ans, ajoutant des whiskies aux profils variés à son portefeuille, en lançant par exemple un très beau 10 ans en fûts de Vino Dulce. En 2023, ils ouvrent leur seconde distillerie, ultramoderne, The Causeway.

Leur distillerie originale elle, continue d'attirer les foules. Bushmills reste à ce jour la distillerie la plus visitée d'Irlande du Nord.

Voici donc sans plus attendre 8 anecdotes à connaître sur la marque historique Bushmills !

Il s’agit sûrement de la plus ancienne distillerie de whisky agréée au monde

Bushmills opère dans la fabrication du whisky depuis plus de 400 ans. La marque arbore fièrement sa date de fondation en 1608 sur chaque bouteille Bushmills (ce serait dommage). De fait, Old Bushmills est largement considérée comme la plus ancienne distillerie de whisky agréée au monde. Son instigateur, Sir Thomas Phillips reçu du roi Jacques Ier la première licence royale de distillation.

Mais si Sir Thomas a peut-être été le premier à fabriquer du whisky sur les terres de la distillerie Bushmills, il n'est pas considéré comme son fondateur. Il faudra attendre 1784 pour que la distillerie devienne une société officielle, enregistrée sous la houlette de Hugh Anderson.

Le nom est un clin d’œil à la géographie unique de l’Irlande du Nord

La distillerie Bushmills est nichée le long de la rivière Bush, une rivière qui coule à travers l'Irlande du Nord, et se jette dans l'océan Atlantique voisin. L'eau de la rivière Bush est utilisée depuis des siècles pour réduire le whisky Bushmills à son taux de 40%.

Combinez les mills (moulins à orge) utilisés par la distillerie et la rivière Bush, et vous obtenez ?? Bushmills. Un nom qui sent bon le whiskey et reflète la géographie de la région. C'est aussi le nom du village dans lequel se trouve la distillerie.

Lorsque la Couronne a imposé une taxe sur l’orge, Bushmills n'a pas trahi sa recette

L'orge maltée était la base de fabrication du whisky irlandais au XVIIIe siècle. Tout a radicalement changé lorsque le gouvernement britannique a imposé la taxe sur le malt en 1785.

Le but était alors de gagner de l'argent supplémentaire auprès des distillateurs et de décourager la consommation excessive d'alcool. (Bien que l'on utilise encore l'expression boire comme un irlandais, ce qui signifierait que ce ne fut pas très efficace).

Pour éviter d’avoir à débourser de grosses sommes d’argent, de nombreux distillateurs ont alors changé de cap, en incluant davantage d’orge non maltée dans leur recette pour réduire les coûts. D’autres ont choisi d’utiliser du maïs et pour éviter complètement la taxe.

Mais Bushmills n'avait pas l'intention de changer ses habitudes. La marque a payé la douloureuse pendant de nombreuses années en espérant que cela s’avère payant à long terme. Aujourd'hui, la distillerie affirme être la seule en Irlande à utiliser de l'orge maltée dans tous ses whiskies.

Un incendie détruisant la distillerie aurait pu aussi détruire le nom de Bushmills...

La tragédie a frappé Bushmills en 1885 lorsqu'un incendie a détruit les bâtiments d'origine de la distillerie. Fort heureseument, la légende raconte que les bouteilles de whisky furent épargnées. La distillerie fut rapidement reconstruite à plus grande échelle et les travaux reprirent à la fin des années 1880.

Les exportations vers les États-Unis ont explosé avant la prohibition... et puis après

Arrivé sur le continent américain en 1890, la marque se développa à une vitesse vertigineuse aux USA. Mais bien que l'Irlande n'ait pas connu sa propre prohibition, la demande de whiskey irlandais dégringola dans les années 1920 en raison de la prohibition américaine, laissant un trou béant dans les exportations du pays.

De nombreuses distilleries irlandaises ont dû fermer leurs portes et se sont rassemblées autour de Bushmills et Middleton dans l'espoir de survivre. Par chance, la prohibition prit fin et Bushmills envoya alors sa plus grande cargaison jamais envoyée aux États-Unis en 1933, peu après l'abrogation de la Prohibition !

La Seconde Guerre mondiale a porté un autre coup cinglant au siège de Bushmills

La production de Bushmills a évidemment ralenti pendant la Seconde Guerre mondiale. Adoptant la philiosophie du « do your part », la marque a converti sa distillerie en logement temporaire pour les troupes alliées stationnées en Irlande.

Comme aucune bonne action ne reste impunie, le siège social de Bushmills à Belfast, qui abrite les archives de l'entreprise, a été détruit lors d'un bombardement allemand. Lorsque la guerre prit fin, Bushmills reconstruisit le lieu et poursuivit ses activités.

La Banque d'Irlande présente la distillerie sur ses billets de banque

En guise d'ode aux années de succès de Bushmills pour l'économie de l'Irlande du Nord, la Banque d'Irlande a introduit des billets de banque d'Irlande du Nord qui présentaient la distillerie sur les billets de 5, 10 et 20 livres.

Le nouveau design a été lancé pour la première fois en 2008, date choisie pour honorer le 400e anniversaire de Bushmills.

Les billets sont encore utilisés aujourd’hui en Irlande du Nord. De quoi se payer du bon temps... Sláinte Mhaith !

La culture pop aime Bushmills

Les grandes marques d’alcool semblent toujours se frayer un chemin dans notre culture. Bushmills ne fait pas exception, ayant connu plusieurs moments sous les projecteurs.

Certaines références célèbres incluent sa mention dans - l'interminable - roman « Ulysse » de l'écrivain irlandais James Joyce de 1920 et dans la chanson de Tom Waits de 1976 « Tom Traubert's Blues ».

Il apparaît également sur grand écran dans le film « Jackie Brown » de Quentin Tarantino et dans « Independence Day », lauréat de l'Oscar des meilleurs effets visuels en 1997 (coïncidence ?)

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